Après un premier tour d’enchères afin d’obtenir des blocs 5G, les opérateurs ont participé à un second tour pour se positionner sur la bande 5G. L’ARCEP communique enfin sur cette seconde phase.
Le résultat des enchères de positionnement pour les fréquences 5G est enfin délivré par l’ARCEP. Free Mobile a obtenu le spectre qu’il souhaitait, après avoir enchéri pour s’assurer de son objectif.
Alors que l’ARCEP a annoncé aujourd’hui la possibilité pour les opérateurs mobiles de lancer leurs réseaux 5G le 18 novembre 2020 en France, on connait désormais le positionnement de Free Mobile, Orange, SFR et Bouygues sur la bande 3,4 – 3,8GHz, dédiée à la 5G.
Pour rappel, les extrémités du spectre sont plus sujettes à être parasitées par d’autres bandes de fréquences utilisées avec d’autres technologies. Free Mobile a ainsi voulu s’assurer de trouver une place dans le centre du spectre afin d’éviter d’éventuelles perturbations qui peuvent affaiblir le débit et la qualité de l’expérience 5G. On notera au passage que Free Mobile a été le seul opérateur mobile à enchérir afin de s’assurer d’obtenir cette place sur la bande de fréquences 5G.
On pourra ainsi remarquer au premier coup d’œil Free Mobile et Orange sont l’un à côté de l’autre. Si mutualisation il y a entre les deux opérateurs mobiles, c’est une énorme largeur de spectre qui s’offre aux deux opérateurs Telecom avec 160 MHz en tout.
De son côté Bouygues Telecom et SFR pourraient se partager 150 MHz s’ils souhaitent également mutualiser leurs réseaux 5G. Et c’est probablement ce schéma qui émergera, les deux opérateurs Telecom ayant déjà l’expérience de la mutualisation avec la 4G.
Dans les faits, voici les sommes dépensées par chaque opérateur, blocs et positionnements intégrés. On peut donc constater que Free mobile a dépensé 3 millions d’euros de plus que Bouygues Telecom pour autant de blocs de fréquences. Mais le positionnement sur la bande est plus avantageux :
Si les blocs de base de 50 MHz octroyés à chaque opérateur sont à payer en 15 parts égales sur 15 ans, le reste est à payer en 4 parts égales sur 4 ans. Tout est donc maintenant prêt pour que la 5G s’active en France.